Le Code du Travail (articles R4323-22 et suivants), mais aussi différents arrêtés rendent la vérification régulière des engins de chantier et des engins de levage obligatoire. Pourquoi est-ce si important et quel professionnel appeler ?
Engins de chantier : comment vérifier qu’ils sont en bon état de fonctionnement ?
Un examen visuel poussé, mais aussi la demande d’essai de fonctionnement pour réaliser différentes tâches peuvent être d’excellents moyens de vérifier que les engins que l’on utilise sur un chantier sont en parfait état de marche. Outre les activités usuelles en bâtiment et travaux divers qui peuvent être réalisées si une machine fonctionne correctement, il ne faut pas oublier l’axe sécuritaire.
Une détérioration sur n’importe quelle partie de l’engin peut causer un incident, voire un accident corporel. Les salariés pourraient être en danger tout comme l’entrepreneur s’il se sert de ces machines ou se trouve à proximité pour surveiller la tâche entreprise par ses salariés ou prodiguer des recommandations. Même si les salariés connaissent bien les machines ; parce qu’ils les utilisent tous les jours ; ils ne sont cependant pas toujours compétents pour juger de leur état de vétusté. Une utilisation intensive ou encore dans de mauvaises conditions peuvent endommager certaines pièces. En outre, ce sont des machines qui ont besoin d’un entretien régulier, tout comme il faut procéder à un remplacement de certains consommables ; ce qui n’est pas toujours fait dans les règles de l’art.
Pourquoi faire vérifier ses engins de chantier quand on est un professionnel ?
Il faut appeler un organisme de contrôle dans le but de faire vérifier ses engins ; qu’ils soient de chantier ou de levage. Le résultat de ces vérifications va être consigné sur le registre de sécurité de l’entreprise. Ce document est très important car il peut faire l’objet de différentes demandes, notamment par l’inspection du travail. Il est donc primordial de pouvoir justifier de différents documents relatifs à ces machines comme l’attestation et le marquage CE et ; si l’on a obtenu ce matériel d’occasion ; de pouvoir fournir le certificat de conformité, tout comme le rapport de vérifications générales.
Les agents du service de prévention des organismes de la sécurité sociale, lors d’un contrôle doivent pouvoir avoir accès au carnet de maintenance qui mentionne le remplacement de pièces ; ce qui sera le cas si l’organisme de contrôle estime que certains engins étaient non-conformes et devaient faire l’objet de réparations par exemple. Les agents de l’organisme de contrôle examinent différents éléments qui concourent au fonctionnement de la machine mais qui peuvent aussi représenter un danger en cas de dysfonctionnement, comme les structures de renfort de cabine, les clapets anti-retour sur les vérins de levage, le fonctionnement de l’avertisseur sonore quand l’appareil recule, le détecteur de présence, le verrouillage par attache-rapide.
Parce que les organes mécaniques et hydrauliques sont souvent victimes, du fait de l’intensité d’utilisation, d’une usure plus ou moins rapide, ils constituent un point de vigilance pour ces organismes extérieurs qui se déplacent sur site. Entretenir ses appareils permet de ne pas voir apparaitre sur le rapport qu’ils sont au stade de déclassement car dangereux, ce qui signifiera un nouvel achat. Parce que ces vérifications relèvent donc de l’obligation et doivent être effectuées régulièrement, il est plus pratique de convenir de rendez-vous programmés avec l’organisme de contrôle afin d’alléger sa logistique d’entreprise. L’entrepreneur est ainsi certain de répondre à ses obligations vis-à-vis de ses salariés ; sans compter que les documents remis, surtout s’ils stipulent que les machines sont opérationnelles, constituent une preuve en cas d’accident à remettre à l’assurance afin que sa responsabilité, au moins dans ce domaine, ne soit pas engagée.