Quand on parle des douleurs que l’on éprouve, on peut entendre que l’on souffre peut-être de diverticulite. Qu’est-ce que c’est et à quoi reconnait-on que l’on souffre de cette maladie ?
Diverticules : comment savoir si l’on en a ?
On peut tout à fait avoir des diverticules et ne pas le savoir. En effet, selon les personnes, cela peut être sans symptômes et on peut apprendre que l’on en souffre, lors d’un autre examen.
Le fait d’être asymptomatique et donc de ne pas souffrir ou avoir de conséquence fera qu’en général, la diverticulite ne sera pas traitée.
Par contre, si l’on souffre d’épisodes inflammatoires, que l’on saigne de manière fréquente quand on défèque, que l’on a des épisodes réguliers ou chroniques de constipation ou encore, que l’on ait des crampes douloureuses peuvent laisser penser que l’on souffre peut-être de diverticulose.
Dans ce cas, prendre rendez-vous avec son médecin généraliste permet de se voir prescrire des ordonnances pour des examens si la prise de certains médicaments ou encore le fait de revoir son alimentation ne change pas les symptômes.
Selon les cas, cela peut être par le biais d’une IRM ou d’un scanner abdominal, avec injection d’un produit de contraste, mais aussi d’une coloscopie ou endoscopie (d’autres examens existent pour procéder au diagnostic).
En fonction des résultats, la consultation d’un spécialiste peut être préconisée. Dans certains cas, pour soulager le patient, une opération chirurgicale est suggérée par ce dernier.
Dans quels cas se faire opérer quand on a des diverticules ?
Une sténose ; c’est-à-dire le rétrécissement d’un organe ; une perforation du gros intestin ou la présence d’un abcès sont des raisons pour lesquelles un spécialiste peut préconiser une opération quand une personne souffre de diverticules.
Même si des diverticules ne peuvent jamais dégénérer en cancer, ils peuvent occasionner des douleurs et à ce titre méritent un traitement pour que le patient souffre moins : dans certains cas, il s’agit de la chirurgie.
Cet acte chirurgical, consiste en le fait d’enlever la partie malade du colon, sans pour autant qu’il soit nécessaire que le patient ait une poche (stomie) dans une grande majorité de cas.
Le chirurgien et le corps médical observent le patient après l’opération pour voir s’il ne saigne pas, s’il ne souffre pas d’occlusion. Pour faciliter le retour rapide du transit, le patient peut manger le soir même de l’intervention et est invité à se lever le lendemain matin même s’il doit rester dans l’établissement hospitalier ou à la clinique.
La durée d’hospitalisation, selon les cas, peut durer entre 4 à 8 jours tout au plus et il peut retravailler au bout d’un mois (durée d’arrêt de travail généralement prescrite).
En termes de traitement post-opératoire, il se verra prescrire des antidouleurs, mais aussi des injections pour ne pas avoir de phlébite ou d’embolie pulmonaire, à faire pendant quelques jours.
Il est encore à ce jour difficile d’expliquer pourquoi certaines personnes peuvent souffrir de diverticules et d’autres pas. Aucune hérédité n’a été démontrée et le fait de changer son alimentation n’a pas d’incidence sur le risque d’apparition d’une crise, même si on peut conseiller aux patients de ne pas manger de fruits comportant des pépins ou des grains à l’instar des raisins, par exemple. Une personne qui souffre de diverticules peut avoir des crises par poussées.
Même après une opération, il est toujours possible de faire une récidive même si cela ne concerne que 30% des personnes ayant subi une intervention chirurgicale et que cela leur laisse une moyenne de 10 ans de tranquillité avant la réapparition des symptômes initiaux.